En première estimation, d’après les statistiques Insee (mais je vais calculer justement cela plus précisément) le vieillissement de la population se traduit par une augmentation de mortalité de l’ordre de 2 000 par an . La surmortalité de 2020 est donc de 617197 moins 572 494 soit 44703 .
En y ajoutant le cumul des décès « covid » figurant sur les statistiques officielles du 8 au 30/12, soit 8557 on atteint à peine plus de 53000 décès. Le compte n’y est pas !
On est loin des 67000 morts de la covid. Ça prouve que des décès d’autres origines ont été déclarés covid .
Ces 53000 représentent 0,07 % de la population française et leur espérance moyenne résiduelle de vie était de l’ordre de quelques mois. Le coût économique social et psychologique des restrictions est totalement démesuré en comparaison de cette surmortalité.
Il faut en outre chiffrer comme le dit Bruno Décoret dans son blog non la surmortalité brute mais la perte d’espérance de vie. Et ensuite chiffrer le coût économique (perte de PIB de l’exercice sans tenir compte des futures faillites) d’un mois de survie . Ces travaux sont en cours !
Nombre de morts, vu sur le site INSEE (au 7 déc.) :
Moyenne 2015 – 2019 : 560 282
2018 : 568 641
2019 : 570 494
2020 (p) : 617197
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4931039?sommaire=4487854#graphique-figure3